-
Nordmann J-Gabriel
Sous le masque tu es mortel pauvre orphelin !
De: Nordmann J-GabrielFable théâtrale pour comédiens et marionnettes
Un directeur de théâtre a engagé pour la soirée le grand Polichinelle et son numéro.
Bavard, provocateur, Polichinelle n’a pas sa langue dans sa poche, mais il est poursuivi par sa mauvaise conscience…
Grâce aux marionnettes, il va raconter sa vie d’enfant abandonné, d’amoureux rejeté, avec gouaille et drôlerie.
C’est aussi pour lui l’occasion de digression avec le public, de commentaires insolents sur notre société et sur la politique car Polichinelle est un sacré cabotin qui ose dire “ce qui ne se dit pas”.
« Polichinelle c’est un mélange subtil de gouaille, de culot, de vulgarité ; un romantique, un sentimental et du coup un personnage qui dit des vérités, ses vérités. C’est l’histoire de sa vie avec la maladie, la mort.
Avec moi Polichinelle est donc inconstant, bavard, grossier, sexiste même à plaisir, il se laisse aller, bref il est provocateur mais il est aussi fragile (passé qui l’obsède, l’abandon de ses parents, sa recherche d’une femme et de l’Amour malgré sa laideur), il affronte avec courage une société où la résistance et la rébellion sont punies. »
Jean-Gabriel Nordmann
Extraits
Polichinelle : « septième jour » J’étais conçu !
Repos.
Musique
Polichinelle : Avec un tel passé, sans préambule de marquis, voilà comme m’est venu mon nom de baptême : « hop au lit schnell » ! (pédagogique) qui devient « op-oli-chinelle », puis perd son O, par commodité, pour devenir enfin « Poli-chi-nelle » ! »
Polichinelle : Il en faut je sais il en faut, les édiles, les notables, les bailleurs de fonds, les conseillers municipaux, leurs femmes, leurs enfants, leur chiens… Heureusement qu’ils n’aiment pas tous le théâtre, on finirait par jouer gratis à force d’inviter les subventionneurs et les journalistes. Montre-moi l’argent c’est le seul remède pour me donner de l’inspiration.
La jeune fille : J’aurais aimé être une indienne avec une natte et des mocassins.Polich’ : Ah oui ! Ah oui!
Polich’ : Non rien je m’imaginais.
La jeune fille : Au milieu des hommes torse-nus et des chevaux.
Polich’ : C’est sûr ça changerait d’ici !
La jeune fille : Toi t’aurais aimé être quoi ?
Polich’ : Le chef des indiens pour vous épouser.
La jeune fille : (elle glousse)
Polich’ : Alors ce soir le cinéma, d‘accord ?! c’est moi qui paye.
La jeune fille : On s’connaît pas encore assez. (Elle glousse et disparaît)
Polichinelle : Pourquoi je suis pas beau ?
ACHETER EN LIGNE
9,00€
Fable théâtrale pour comédiens et marionnettes
Un directeur de théâtre a engagé pour la soirée le grand Polichinelle et son numéro.
Bavard, provocateur, Polichinelle n’a pas sa langue dans sa poche, mais il est poursuivi par sa mauvaise conscience…
Grâce aux marionnettes, il va raconter sa vie d’enfant abandonné, d’amoureux rejeté, avec gouaille et drôlerie.
C’est aussi pour lui l’occasion de digression avec le public, de commentaires insolents sur notre société et sur la politique car Polichinelle est un sacré cabotin qui ose dire “ce qui ne se dit pas”.
« Polichinelle c’est un mélange subtil de gouaille, de culot, de vulgarité ; un romantique, un sentimental et du coup un personnage qui dit des vérités, ses vérités. C’est l’histoire de sa vie avec la maladie, la mort.
Avec moi Polichinelle est donc inconstant, bavard, grossier, sexiste même à plaisir, il se laisse aller, bref il est provocateur mais il est aussi fragile (passé qui l’obsède, l’abandon de ses parents, sa recherche d’une femme et de l’Amour malgré sa laideur), il affronte avec courage une société où la résistance et la rébellion sont punies. »
Jean-Gabriel Nordmann
Extraits
Polichinelle : « septième jour » J’étais conçu !
Repos.
Musique
Polichinelle : Avec un tel passé, sans préambule de marquis, voilà comme m’est venu mon nom de baptême : « hop au lit schnell » ! (pédagogique) qui devient « op-oli-chinelle », puis perd son O, par commodité, pour devenir enfin « Poli-chi-nelle » ! »
Polichinelle : Il en faut je sais il en faut, les édiles, les notables, les bailleurs de fonds, les conseillers municipaux, leurs femmes, leurs enfants, leur chiens… Heureusement qu’ils n’aiment pas tous le théâtre, on finirait par jouer gratis à force d’inviter les subventionneurs et les journalistes. Montre-moi l’argent c’est le seul remède pour me donner de l’inspiration.
La jeune fille : J’aurais aimé être une indienne avec une natte et des mocassins.Polich’ : Ah oui ! Ah oui!
Polich’ : Non rien je m’imaginais.
La jeune fille : Au milieu des hommes torse-nus et des chevaux.
Polich’ : C’est sûr ça changerait d’ici !
La jeune fille : Toi t’aurais aimé être quoi ?
Polich’ : Le chef des indiens pour vous épouser.
La jeune fille : (elle glousse)
Polich’ : Alors ce soir le cinéma, d‘accord ?! c’est moi qui paye.
La jeune fille : On s’connaît pas encore assez. (Elle glousse et disparaît)
Polichinelle : Pourquoi je suis pas beau ?
ACHETER EN LIGNE
ISBN: 978-2-353610-22-8
Editeur: Éditions La Fontaine
Date d'édition: 2010
Nombre de pages: 45
Il n'y a pas encore de commentaire