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Martin Lise
Mademoiselle Viak : chronique d’un K.O. debout
De: Martin LiseC’est la vie d’une assistante sociale, de ses débuts à un aujourd’hui «fictif». La pièce nous la montre confrontée à ses aspirations et la réalité de son travail pressé de trouver des solutions, enfin presque, des compromis plutôt… Pas « à tout prix », mais « malgré tout ». Sa jeune énergie de travailleuse sociale s’épuise face aux petits sourires en coin de ses aînés, n’étaient-ils pas à son image il y-a 20 ans, en début de carrière? Face à la réalité du terrain, à la solitude de son bureau, Mademoiselle Viak raconte…
Sa parole nous donne à voir des tranches de vies d’une réalité difficile, parfois tragique.
Ce n’est pas un hasard si Lise Martin a choisi la forme théâtrale et un vocabulaire volontairement guerrier. Le style de la nouvelle ou du roman étaient possibles, mais l’avantage du théâtre est de créer cette poussée de vie, cet autre espace-temps, où l’on rencontre, où l’on s’adresse à quelqu’un comme le ferait Mademoiselle Viak avec ses « dossiers ». N’est-ce pas après tout la mission première du travailleur social que de construire des relations, construire des vies avec ceux qui peinent tant à exister ?
Enfin, l’endroit du théâtre donne un statut fugitif à ces gens qui à priori n’en ont pas. Le paradoxe de ce monologue réside dans le fait que le personnage éponyme du livre n’est pas le héros. Mademoiselle Viak est une anti-héroïne. Elle manque, rate ses actions et se laissera peu à peu gagner par l’indifférence et l’inertie de ceux qui l’entourent. Elle n’est qu’une passeuse de vies, une passeuse d’histoires. Sa vie est faite de celle des autres. Elle restera « Mademoiselle » comme le suggère le titre, peut-être sans mari, peut-être sans enfant… Sa vie se bâtit de l’usure des autres.
Mademoiselle Viak englobe à elle seule, par son sous-titre, la chronique d’un chaos debout, une certaine idée du système social, et de son impuissance.
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C’est la vie d’une assistante sociale, de ses débuts à un aujourd’hui «fictif». La pièce nous la montre confrontée à ses aspirations et la réalité de son travail pressé de trouver des solutions, enfin presque, des compromis plutôt… Pas « à tout prix », mais « malgré tout ». Sa jeune énergie de travailleuse sociale s’épuise face aux petits sourires en coin de ses aînés, n’étaient-ils pas à son image il y-a 20 ans, en début de carrière? Face à la réalité du terrain, à la solitude de son bureau, Mademoiselle Viak raconte…
Sa parole nous donne à voir des tranches de vies d’une réalité difficile, parfois tragique.
Ce n’est pas un hasard si Lise Martin a choisi la forme théâtrale et un vocabulaire volontairement guerrier. Le style de la nouvelle ou du roman étaient possibles, mais l’avantage du théâtre est de créer cette poussée de vie, cet autre espace-temps, où l’on rencontre, où l’on s’adresse à quelqu’un comme le ferait Mademoiselle Viak avec ses « dossiers ». N’est-ce pas après tout la mission première du travailleur social que de construire des relations, construire des vies avec ceux qui peinent tant à exister ?
Enfin, l’endroit du théâtre donne un statut fugitif à ces gens qui à priori n’en ont pas. Le paradoxe de ce monologue réside dans le fait que le personnage éponyme du livre n’est pas le héros. Mademoiselle Viak est une anti-héroïne. Elle manque, rate ses actions et se laissera peu à peu gagner par l’indifférence et l’inertie de ceux qui l’entourent. Elle n’est qu’une passeuse de vies, une passeuse d’histoires. Sa vie est faite de celle des autres. Elle restera « Mademoiselle » comme le suggère le titre, peut-être sans mari, peut-être sans enfant… Sa vie se bâtit de l’usure des autres.
Mademoiselle Viak englobe à elle seule, par son sous-titre, la chronique d’un chaos debout, une certaine idée du système social, et de son impuissance.
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ISBN: 978-2-353610-13-6
Editeur: Éditions La Fontaine
Date d'édition: 2009
Nombre de pages: 36
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