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Zambon Catherine
Œil pour œil
De: Zambon CatherineThéâtre forain pour acteurs, marionnettes et boîtes à histoires
Les parents dans un angélisme sécurisant ne prennent pas toujours au sérieux ce que vivent leurs enfants au quotidien dans la cour de récréation. Cela leur semble anodin, enfantin. Ils minimisent la portée de ces petites agressions.
Et pourtant, insultes, indélicatesse, coups en douce, racket ou attitudes impudiques peuvent laisser des séquelles à vie. Sous un mode ludique et par le biais de marionnettes et d’un conteur, les auteurs sensibilisent les spectateurs et les lecteurs à ces moments gardés secrets par des enfants qui n’osent pas en parler aux adultes.
C’est l’occasion, à partir de cette pièce d’aborder ensemble le sujet.
Les enfants reproduisent les violences, verbales ou physiques, qu’ils observent. En les observant à notre tour, on assiste à l’exposition d’une société en modèle réduit. Un petit monde où l’on rend coup pour coup.
« C’est lui qu’a commencé ! », « C’est comme ça, prend ça ! », …
La civilisation ne commence-t-elle pas quand on retient ses coups, quand on transforme sa crainte de la différence, quand on déplace la violence brute pour y placer des mots ?
Ici, les auteurs font entendre aux enfants et à leurs parents des paroles du quotidien. Ils exposent aux regards les instincts primitifs.
Une question se pose : Voulons-nous d’une société où l’on rend coup pour coup ? Nous voulons entraîner l’enfant et ses parents vers le plaisir et la réflexion.
Ici, on joue à se faire peur et on rit de bon cœur.
Extrait
Ce jour-là, mon frère était fatigué.
Il tenait pas bien sur ses jambes.
J’ai pensé en profiter pour le pousser dans les escaliers…
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10,00€
Théâtre forain pour acteurs, marionnettes et boîtes à histoires
Les parents dans un angélisme sécurisant ne prennent pas toujours au sérieux ce que vivent leurs enfants au quotidien dans la cour de récréation. Cela leur semble anodin, enfantin. Ils minimisent la portée de ces petites agressions.
Et pourtant, insultes, indélicatesse, coups en douce, racket ou attitudes impudiques peuvent laisser des séquelles à vie. Sous un mode ludique et par le biais de marionnettes et d’un conteur, les auteurs sensibilisent les spectateurs et les lecteurs à ces moments gardés secrets par des enfants qui n’osent pas en parler aux adultes.
C’est l’occasion, à partir de cette pièce d’aborder ensemble le sujet.
Les enfants reproduisent les violences, verbales ou physiques, qu’ils observent. En les observant à notre tour, on assiste à l’exposition d’une société en modèle réduit. Un petit monde où l’on rend coup pour coup.
« C’est lui qu’a commencé ! », « C’est comme ça, prend ça ! », …
La civilisation ne commence-t-elle pas quand on retient ses coups, quand on transforme sa crainte de la différence, quand on déplace la violence brute pour y placer des mots ?
Ici, les auteurs font entendre aux enfants et à leurs parents des paroles du quotidien. Ils exposent aux regards les instincts primitifs.
Une question se pose : Voulons-nous d’une société où l’on rend coup pour coup ? Nous voulons entraîner l’enfant et ses parents vers le plaisir et la réflexion.
Ici, on joue à se faire peur et on rit de bon cœur.
Extrait
Ce jour-là, mon frère était fatigué.
Il tenait pas bien sur ses jambes.
J’ai pensé en profiter pour le pousser dans les escaliers…
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ISBN: 978-2-353610-39-6
Editeur: Éditions La Fontaine
Date d'édition: 2012
Nombre de pages: 56
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